mardi 26 janvier 2010

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C'est étrange cette sensation que l'on peut découvrir lorsque l'on s'éloigne un peu de la civilisation et que l'on se retrouve seul en pleine nature. Comme une impression de renaissance et d'impuissance, comme si enfin on retrouvait notre place, un retour à nos racines. Les retrouvailles avec notre fierté d"avoir la chance de pouvoir voir ces magnifiques et époustouflants cadeaux de notre chère Terre mère.

C'est sûrement cette sensation unique qui manque le plus quand on regarde un reportage magnifique à la télé...
Rien ne peut égaler cette pure sensation dans notre vie, l'amour de ce que cette planète nous offre chaque jour.
En ville, un sentiment de révolte inutile, l'obligation de rester docile et de répondre à des valeurs qui ne sont pas les nôtres.

L'Homme s'est enfermé dans une bulle superficielle qui lui permet de se donner le droit de détruire ce qui lui permet d'exister. L'Homme et son autodestruction perpétuelle... Il a acquis une conscience, qu'il définit de "supérieure", lui permettant ainsi de ne pas disparaître seul.

Dans la vie c'est toujours les plus forts qui bouffent les plus faibles. Ainsi l'humanité est devenue le dernier maillon de la chaine. Elle n'est pas la première à disparaître lors de son auto-destruction mais elle sera sûrement la dernière, car elle prendra bien soin de tout emporter.

mardi 12 janvier 2010

C'est l'histoire d'une petite fille qui fondait comme neige en hiver...

Elle qui avait vécu un si bel été et profitait tant de la chaleur que ce si beau soleil lui offrait en cette saison. Dehors, les gens se découvraient et partageaient leurs vies avec tant de générosités, ils ne s'enfermaient qu'en gardant leurs fenêtres grandes ouvertes, laissant ainsi rayonner leurs joies de vivre et les rires qu'elles procurent. Ainsi la gamine se sentait vivre comme elle en avait toujours rêver, le temps lui semblait infini. Si bien qu'il lui fila entre les doigts, au point qu'en automne, elle ne s'aperçut même pas que les gens avaient enfilés leurs manteaux tandis que les arbres, eux, se dénudaient. Elle continuait à profiter de la vie tant et si bien qu'elle ne vit pas non plus que toutes les fenêtres se refermaient unes à unes. Mais le froid ne trompe pas, le vent se réveillait et lui fit prendre conscience qu'elle devrait penser à se protéger de l'hiver qu'ils annonçaient... Mais que peut-on attendre d'une enfant réellement? Comme tous gamins, elle se laissa emportée par son enthousiasme que procurait son insouciance et ne pensa qu'aux moments présents, se débattant pour tenter de conserver cette euphorie que l'été lui avait procurée. Ainsi l'automne lui prit à ses dépends, ce qui lui promettait un bel avenir .
C'est un jour comme les autres, alors que la gamine pensait voir l'été arrivé, qu'elle réalisa que le soleil avait disparu plus tôt qu'à son habitude. Le froid la saisit sur place, si bien qu'elle due s'immobiliser. Elle espérait alors que quelqu'un lui offrirait généreusement son aide. Mais la pauvre enfant ne savait pas qu'en hiver les sourires restent gelés jusqu'à la saison prochaine et que la chaleur humaine hibernait avec le soleil. La neige se mit alors à recouvrir le paysage aux alentours, et jamais personne ne remarquera cette flaque d'eau déjà gelée par le froid... Puisque c'est tout ce qu'on en retrouvera, avant que le printemps ne l'évapore pour lui permettre de retrouver enfin les nuages, où peut-être un jour pourrons nous découvrir son visage.

Valeurs incertaines

Pourquoi ces gens ont-ils cette fâcheuse tendance à se rendre compte de la valeur des choses quand ils l'ont perdu, alors que lorsqu'ils les possèdent, ils ne se donnent pas les moyens de les garder? Serait-ce humain que de pleurer quand ils sentent qu'il est déjà trop tard? Pourquoi faut-il toujours que la vie leur rappelle que rien n'est définitivement acquis? Pourquoi veulent-ils tout faire pour tenter de garder des choses alors qu'ils s'en savent incapable (inconsciemment peut-être) ? Pourquoi ont ils tant de mal à accepter que ce qu'ils perdent sera tôt ou tard gagner par quelqu'un d'autre? Certes sa fait peur de savoir ce qu'on laisse alors que l'on ne sait jamais ce qu'on trouvera (ou pas?), c'est le même débat que la peur de la mort, mais cela expliquerait-il cette souffrance de céder le bonheur aux autres sous le prétexte des habitudes? Les habitudes... pas facile de s'en détacher quand on a prit goût à certaines! On a toujours du mal à accepter qu'elles puissent être brisées mais pourquoi se faire croire qu'on ne peut plus vivre sans cela? Pourquoi confondent-ils sentiments et habitudes? Est-ce donc à force de se servir de leurs têtes qu'ils n'écoutent plus leurs cœurs? Ou bien est-ce simplement qu'ils prennent cœur à leurs habitudes?
Regarde ces gens obligés de vivre avec leur solitude, qui se voient contraints d'accepter que les autres s'attachent à leurs habitudes et qu'ils ne leur cèderont jamais le bonheur qu'ils attendent.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres et le bonheurs des autres fait s'accumuler le malheur des uns. Comment faire pour que les habitudes des gens ne créent pas la lassitude des autres? Est-il possible qu'un jour les habitudes des uns laissent une chances aux autres de vaincre leur solitude? Comment se fait-il que cet Homme possède quelque chose dont il n'estime pas la valeur alors que d'autres n'en demande que le quart pour la choyer?

dimanche 3 janvier 2010

2009... 2010... Et après?

Une nouvelle année vient de commencer, on enterre 2009 pour laisser naître 2010. Encore une fois on nous souhaite une bonne année et la réalisation de nos projets. Malheureusement on sait tous que ce ne sont pas que de bonnes choses que l'avenir nous promet. On espère mais le passé nous désespère pas facile de croire au bonheur quand on connaît le malheur. Il faut donner du sien pour que les choses se passent bien. 2009 ainsi que les années qui la précède nous ont déja volées une bonne partie de nous, j'en viens à me demander ce qui m'en reste, ai-je encore suffisamment à donner pour cette année? Me reste-t'il assez de force pour continuer à lutter? Comment récupérer ce que l'on m'a enlever? Qu'est ce que ces années m'ont apportées? Hormis la disparition de mon insouciance et de mon innocence? La maturité me promet elle de meilleures choses? La fin annonce t'elle toujours un recommencement? Pourquoi ne pouvons nous pas oublier ce qui nous a blessé? Cela nous aide-t'il vraiment à avancer?
Encore une année qui soulève des questions auxquelles on ne peut se répondre, tous ce que je sais, c'est que je suis encore là, pour combien de temps, ça je ne sais pas.
Une pensée à tous ceux qui ne seront pas passés en 2010, une pensée à ceux qui ne passerons les autres années. Une larme à ceux qu'on a oubliés. De la haine à ceux qui nous ont oubliés. Du courage pour ceux qui doivent lutter. De l'amour à ceux qui nous entourent. De la nostalgie à ce qui faisait notre vie. De la joie à ne jamais revivre ça. De la peur de ce qui nous arrivera. Forcer le destin, choisir le bon chemin, ne pas lutter en vain... Laisser une trace au cas où on nous efface.
Le temps ne s'arrête pas, il court, il aide, il blesse, il tue...
Hier 2009, aujourd'hui 2010, demain... la fin?