mardi 12 janvier 2010

Valeurs incertaines

Pourquoi ces gens ont-ils cette fâcheuse tendance à se rendre compte de la valeur des choses quand ils l'ont perdu, alors que lorsqu'ils les possèdent, ils ne se donnent pas les moyens de les garder? Serait-ce humain que de pleurer quand ils sentent qu'il est déjà trop tard? Pourquoi faut-il toujours que la vie leur rappelle que rien n'est définitivement acquis? Pourquoi veulent-ils tout faire pour tenter de garder des choses alors qu'ils s'en savent incapable (inconsciemment peut-être) ? Pourquoi ont ils tant de mal à accepter que ce qu'ils perdent sera tôt ou tard gagner par quelqu'un d'autre? Certes sa fait peur de savoir ce qu'on laisse alors que l'on ne sait jamais ce qu'on trouvera (ou pas?), c'est le même débat que la peur de la mort, mais cela expliquerait-il cette souffrance de céder le bonheur aux autres sous le prétexte des habitudes? Les habitudes... pas facile de s'en détacher quand on a prit goût à certaines! On a toujours du mal à accepter qu'elles puissent être brisées mais pourquoi se faire croire qu'on ne peut plus vivre sans cela? Pourquoi confondent-ils sentiments et habitudes? Est-ce donc à force de se servir de leurs têtes qu'ils n'écoutent plus leurs cœurs? Ou bien est-ce simplement qu'ils prennent cœur à leurs habitudes?
Regarde ces gens obligés de vivre avec leur solitude, qui se voient contraints d'accepter que les autres s'attachent à leurs habitudes et qu'ils ne leur cèderont jamais le bonheur qu'ils attendent.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres et le bonheurs des autres fait s'accumuler le malheur des uns. Comment faire pour que les habitudes des gens ne créent pas la lassitude des autres? Est-il possible qu'un jour les habitudes des uns laissent une chances aux autres de vaincre leur solitude? Comment se fait-il que cet Homme possède quelque chose dont il n'estime pas la valeur alors que d'autres n'en demande que le quart pour la choyer?

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